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Simone VEIL, née le 13 juillet 1927, décédée le 30 juin 2017, Magistrate et Femme d'État.
La République lui a rendu l’honneur suprême en l'inhumant au Panthéon le 1er Juillet 2018. Son nom demeure un symbole de courage et d’humilité.
Le Conseil départemental de l’Essonne l’a choisi pour nommer le nouvel EHPAD que nous avons inauguré hier aux Ulis avec Françoise Marhuenda, Dominique Fontenaille et Marie-Claire Chambaret.
Simone Veil a connu l’enfer successif d’Auschwitz et de Bergen-Belsen. Sa force intérieure, qui aura toujours suscité mon admiration, lui a donné l’envie de se remettre à vivre, de fonder une famille et de s’engager pour défendre ce en quoi elle croyait.
Il est naturel qu’en France des bâtiments publics, des places et des rues, portent le nom de Simone Veil. Elle fut notamment la première femme Présidente du Parlement Européen et l’initiatrice de la loi dépénalisant l’IVG. Elle mena le rude combat pour que cette liberté nouvelle soit accordée aux femmes françaises – cette liberté si chère à notre République.
L’élan d’hommage à Simone Veil, qui traverse le pays et auquel l’Essonne est fière de participer, témoigne du fait qu’elle est à jamais liée à l’Histoire de notre pays. Elle est à sa manière l’incarnation de nos valeurs. Son abnégation nous oblige.
François DUROVRAY – Pdt du Conseil Départemental de l'Essonne.
28 mars 2019
Il y a 39 ans, le 17 février 1977, la 196e et dernière commune de l'Essonne est officiellement créée.
Histoire de ces champs devenus une ville de 25 000 habitants
Tout commence en 1960. Un arrêté ministériel lance la création d'une zone à urbaniser en priorité (ZUP) sur les communes de Bures-sur-Yvette et Orsay. Il s'agit notamment d'accueillir les employés des établissements de recherche du secteur.
En 1965, les travaux démarrent.
Deux architectes marqueront la naissance des Ulis : Robert Camelot, qui avait déjà œuvré dans l’aménagement du quartier de la Défense et François Prieur en charge de l’étude du plan d’urbanisme de la vallée de Chevreuse. Inspirés de Le Corbusier (architecte, urbaniste…), ils sont les premiers à rêver la ville. Avant que des milliers d’âmes, de familles, d’acteurs locaux, ne viennent bientôt la rêver aussi.
Trois ans plus tard, les premiers habitants s'installent sur les quartiers de Bathes et de Courdimanche.
Un conseil de district, dirigé à tour de rôle par les élus de Bures et Orsay, gère la ville nouvelle. Mais les habitants des « communes-mères » ne veulent pas de ces nouveaux venus qui s'installent sur leurs fertiles terres. Ils manifestent leur hostilité à une intégration de la ZUP dans un référendum en 1976. Les Ulis prennent alors leur indépendance.
LES-ULIS : Pourquoi ce nom ? D'où vient le nom de la ville des Ulis ?
Le livret d'accueil fourni à tous les nouveaux habitants à la création de la commune apporte une réponse. « Il s'agit de l'appellation d'un lieu-dit pour une partie des terrains sur lesquels ont été construits le quartier de Courdimanche et des Bathes », expliquent les auteurs.Au niveau étymologique, Les Ulis vient du verbe issu du bas latin « uller » qui signifie « brûler ». « Le nom de la ville correspond donc aux terrains sur lesquels on brûlait autrefois les chaumes pour en constituer des engrais », conclut le livret d'accueil. Avant l'urbanisation, des champs de blé, de betteraves, de fraises, de légumes et de pâturages s'étendaient en effet à cet endroit.
Sources : Direction de la communication- Mairie des Ulis.
Le Parisien.fr